Il s’agit d’une maladie articulaire dégénérative qui complique chaque mouvement et peut, au fil du temps, handicaper la personne concernée. Qu’est-ce que l’arthrose du genou exactement ? Et quels sont ses facteurs de risque ? Les laboratoires Monin Chanteaud vous disent tout sur cette maladie chronique très répandue.
Définition de l’arthrose du genou
Chaque jour, l’articulation du genou est fortement sollicitée. Elle supporte d’importantes charges et peut souvent être malmenée. En effet, c’est le genou qui permet d’effectuer des mouvements de rotation, de flexion et d’extension. Plusieurs facteurs peuvent ainsi conduire l’articulation du genou à se détériorer sur un laps de temps plus ou moins long.
Dans le cas de l’arthrose, l’inflammation du genou est provoquée par une usure du cartilage situé aux extrémités des os. Seulement, il faut savoir que le cartilage a une réelle utilité ! Il assure la protection des os et la fluidité des mouvements en évitant aux os de se frotter entre eux.
La gonarthrose, ou arthrose du genou, touche l’articulation reliant la rotule au fémur ou le tibia au fémur. Chez deux patients sur trois, les deux genoux sont concernés. Dans ce cas, on parle de gonarthrose bilatérale.
Les patients atteints de gonarthrose se plaignent souvent de douleurs, de perte de mobilité et d’enraidissement de l’articulation. Ces symptômes finissent par devenir invalidants au quotidien et peuvent empêcher l’exécution de tâches simples d’ordinaire. Toutefois, chaque personne réagit de manière différente face à cette maladie articulaire et il convient de consulter son médecin pour bénéficier d’un diagnostic adapté par examen clinique et/ou examen d’imagerie.
Les localisations de l’arthrose du genou
Au niveau du genou, l’arthrose peut s’installer à différents endroits. Comme précisé plus tôt, elle peut toucher l’articulation fémorotibiale (articulation entre le tibia et le fémur), l’articulation fémoropatellaire (articulation entre la rotule et le fémur) ou les deux.
L’arthrose fémorotibiale
Près d’un patient sur deux souffre de gonarthrose fémorotibiale (45 à 50 % des cas). Comme son nom l’indique, l’inflammation se situe entre le fémur et le tibia. Elle peut être interne ou externe, mais il est plus courant que le compartiment interne soit touché.
Cette pathologie est d’origine mécanique puisqu’elle peut être provoquée par une déviation de l’axe mécanique de la jambe. Les personnes à risque sont facilement repérables. En position debout, leurs genoux sont parfois arqués comme la posture d’un cow-boy (genu varum) ou collés, en “X” (genu valgum). Dans les deux cas, la posture ne permet pas de répartir équitablement le poids du corps sur l’ensemble de l’articulation. Ce qui, sur le long terme, engendre une usure du cartilage. De plus, un
traumatisme antérieur (fracture, entorse…) pourrait augmenter le risque de déclencher une arthrose du genou. La gonarthrose se manifeste alors lorsque le patient effectue simplement un mouvement, en marchant ou en montant les escaliers par exemple.
Pour réduire la gonalgie, le médecin peut prescrire des injections d’acide hyaluronique ou des anti- inflammatoires. Toutefois, d’autres solutions sont possibles telles qu’un traitement orthopédique (semelles correctrices, genouillères élastiques…), une activité physique adaptée ou un rééquilibrage alimentaire pour perdre du poids.
L’arthrose fémoropatellaire
35 % des patients souffrent d’arthrose fémoropatellaire, essentiellement des jeunes ayant subi un traumatisme ou étant atteints d’un déséquilibre musculaire ou d’une malformation osseuse provoquant ainsi une instabilité de la rotule.
La gonarthrose fémoro-patellaire se déclenche principalement après être resté longtemps assis, accroupi, à genou ou en montant un escalier. La douleur est diffuse et se situe plutôt au niveau de la face du genou. Elle peut également irradier jusqu’au bras.
Pour établir son diagnostic, le médecin procédera de différentes manières :
- extension contrariée du genou,
- toucher rotulien,
- percussion de la rotule sur le genou fléchi,
- contrôle du genou en position assise et en mouvements d’extension et de flexion de la jambe.
Pour sentir si le genou craque, le médecin pose sa main dessus, réalisant ainsi la manœuvre
dite du rabot, - contrôle du genou lors de l’ascension de la rotule dont la douleur peut révéler une gonarthrose
fémoropatellaire : il s’agit de la manœuvre de Zohlen.
Tout comme pour l’arthrose fémorotibiale, le médecin peut prescrire les mêmes traitements, la prothèse étant l’ultime recours.
L'arthrose fémoropatellaire associée l'arthrose fémorotibiale
Dans 20 % des cas, l’arthrose fémoropatellaire est associée à l’arthrose fémorotibiale. Il convient de traiter les deux localisations pour éviter l’immobilisation du genou.
Les facteurs de risque de l’arthrose du genou
De nombreux facteurs favorisent l’apparition et l’évolution de l’arthrose du genou :
- L’âge : si le vieillissement n’est certainement pas le seul facteur de risque de gonarthrose, il est toutefois une cause courante. L’arthrose primitive du genou, sans cause évidente, survient avec l’âge et, très rarement, avant 40 ans.
- L’hérédité : en effet, les personnes ayant des antécédents familiaux sont prédisposées à déclarer, elles-mêmes, de l’arthrose.
- Le sexe : malheureusement, les femmes sont plus disposées à souffrir d’arthrose du genou. La fluctuation des hormones, et plus particulièrement la ménopause, n’y est pas pour rien !
- La surcharge des articulations : les personnes en surpoids ou devant porter régulièrement des
charges lourdes sont plus sujettes à la gonarthrose. - Le surmenage des articulations et des ligaments : certaines professions (métiers du bâtiment, musiciens, couturiers…) et activités sportives (rugby, football, sports de combat…) entraînent des microtraumatismes de par la répétition des mouvements ou l’impact des mouvements sur les genoux.
D’autres facteurs, plus secondaires, peuvent également être responsables de l’arthrose du genou : anomalie de la rotule, lésion osseuse du genou, traumatisme du genou ou déviation de l’axe de la jambe.
Quoi qu’il en soit, une douleur au genou doit forcément vous alerter et vous pousser à consulter. Toutefois, pour prendre soin de vos os et éviter la dégradation du cartilage, vous pouvez prendre une cure de compléments alimentaires riches en minéraux et vitamines. Les laboratoires Monin Chanteaud disposent d’une large gamme dédiée à la santé des os. Retrouvez-la dans votre pharmacie la plus proche ou sur les sites des partenaires.
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