À ce stade, un tas de questions se posent : pourquoi les infections urinaires touchent davantage les femmes enceintes ? La cystite est-elle risquée lors de la grossesse ? Et surtout, comment éviter les infections urinaires ? Les laboratoires Monin Chanteaud vous répondent en détail.
Les infections urinaires sont plus fréquentes chez la femme enceinte
Aujourd’hui, l’infection urinaire touche une femme sur deux au cours de sa vie, mais c’est encore plus le cas lorsqu’elle est enceinte.
À l’origine, les infections urinaires telles que la cystite ou la pyélonéphrite sont provoquées par la prolifération bactérienne dans une ou plusieurs parties du tractus urinaire. Les bactéries intestinales Escherichia Coli sont souvent les principales responsables. Après avoir été transportées de l’anus au méat urinaire, elles envahissent la vessie et, par la même occasion, entraînent une inflammation.
Lors de la grossesse, l’utérus appuie sur les canaux urinaires et la vessie. Ce n’est donc pas un mythe, les futures mamans ont vraiment besoin de toilettes à proximité ! Seulement, si les femmes enceintes urinent régulièrement, elles ont parfois du mal à vider complètement leur vessie. En effet, les hormones de grossesse causent la dilatation de l’urètre et empêchent la tonicité de la vessie. L’appareil urinaire continue donc de stocker l’urine, ce qui favorise la multiplication des bactéries et le risque de cystite.
Aussi, le diabète gestationnel observé chez certaines femmes enceintes, dont l’urine est plus concentrée en sucre, crée un environnement idéal pour les bactéries : ce qui explique qu’1 à 4 % d’entre elles soient touchés par cette infection.
Les risques d’une infection urinaire lors de la grossesse
Comme n’importe quelle autre personne, la femme enceinte risque la pyélonéphrite (une infection des reins) si la cystite n’est pas soignée ou traitée correctement.
Toujours dans le cas où elles ne seraient pas traitées, les infections urinaires peuvent également déclencher un accouchement prématuré, une infection du foetus ou encore un retard de croissance.
Alors, il est important de consulter si les symptômes suivants se manifestent :
- besoin fréquent et pressant d’uriner,
- difficulté à uriner malgré l’envie,
- sang dans l’urine,
- urine trouble, foncée et/ou malodorante,
- brûlures à la miction,
- douleurs au bas du ventre et/ou au dos avant et après avoir uriné,
- fièvre,
- nausées,
- frissons,
- pressions et/ou contractions dans le bas-ventre.
Même si ces signes sont fréquents lors de la grossesse, mieux vaut consulter “trop” que de passer à côté d’une cystite ou d’une aggravation de l’infection urinaire.
Comment prévenir les infections urinaires au cours de la grossesse ?
Les infections urinaires sont généralement diagnostiquées à temps et traitées par un antibiotique adapté lors de la grossesse. À la fin du traitement, un test urinaire est effectué afin de s’assurer que l’ensemble des bactéries soit bien éliminé. Si la patiente a des infections urinaires à répétition, alors le médecin peut prescrire des antibiotiques de façon préventive. Le traitement peut alors s’étendre jusqu’à 6 semaines après l’accouchement.
Bien sûr, il est toujours confortable pour la maman et son bébé de prévenir les infections urinaires en amont. Pour cela, voici plusieurs gestes à adopter avant, pendant et après la grossesse :
● boire au minimum 8 verres d’eau par jour,
● aller aux toilettes dès que l’envie se fait ressentir,
● penser à uriner après avoir eu un rapport sexuel,
● se laver et s’essuyer d’avant en arrière après être allé aux toilettes,
● limiter la consommation d’épices et de café (qui peut irriter la vessie)
● se laver systématiquement les mains avant et après être allé aux toilettes,
● éviter de mettre des pantalons trop serrés.
Les compléments alimentaires sont également très efficaces pour stimuler le flux urinaire et lutter de manière naturelle contre la cystite. Retrouvez la gamme spéciale “Confort Urinaire” des laboratoires Monin Chanteaud dans votre pharmacie la plus proche ou sur les sites de leurs partenaires.
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