Prise de poids, bouffées de chaleur ou fatigue, de nombreux symptômes accompagnent la préménopause, cette période délicate précédant la ménopause. À l’approche de cette toute nouvelle étape, la plupart des femmes espèrent (enfin) échapper aux douleurs situées dans le bas ventre, plus communément appelées « douleurs ovariennes » ou « douleurs pelviennes ». Malheureusement, ces dernières sont parfois résistantes et réellement inconfortables. Comment expliquer ce phénomène malgré l’absence de règles ? Peut-on soulager naturellement les douleurs ovariennes et les crampes abdominales ? La réponse avec les laboratoires Monin-Chanteaud.
Les douleurs menstruelles : c’est quoi ?
Dès l’adolescence, les femmes vivent au rythme du cycle féminin. Pour beaucoup d’entre elles, les douleurs menstruelles font partie des symptômes les plus fréquents. Pour les désigner, le terme exact serait « algoménorrhée », algos signifiant « douleur ». La dysménorrhée, quant à elle, englobe l’ensemble des troubles menstruels.
L’algoménorrhée survient généralement pendant les règles, mais peut aussi se manifester durant ce qu’on appelle le Syndrome Prémenstruel. Le SPM se caractérise par un ensemble de symptômes émotionnels et physiques survenant entre 2 et 7 jours avant les menstruations. Parmi les signes les plus courants, on note une fatigue intense, des œdèmes, des douleurs mammaires, des ballonnements, des maux de tête, une grande irritabilité, de l’anxiété, un état dépressif et pour couronner le tout… des douleurs pelviennes.
Quelles sont les causes des douleurs au bas ventre
Vous l’aurez compris, les douleurs au bas de l’abdomen sont communes à une majorité de femmes. En effet, la contraction des muscles de l’utérus a pour effet de comprimer les vaisseaux sanguins et de réduire les niveaux d’oxygène dans les tissus. C’est alors qu’on ressent des douleurs irradiantes du bas ventre jusqu’aux lombaires, mais également aux cuisses. À l’arrivée de la ménopause, elles peuvent s’intensifier ; ce qui peut sembler incompréhensible en raison de l’irrégularité du cycle menstruel, voire de l’absence totale de règles.
Pour rappel, la préménopause ou périménopause correspond à une diminution progressive de la production de progestérone et d’œstrogènes, les hormones sexuelles féminines. L’utérus et la poitrine, récepteurs d’hormones, vont naturellement s’adapter à ce phénomène, entraînant avec eux un ensemble de symptômes plus ou moins marqués selon les femmes. Perturbé par les fluctuations hormonales, le cycle menstruel permet de poser plus rapidement le diagnostic de périménopause. Il deviendra plus long ou plus court et les règles plus abondantes ou à l’inverse, quasi-inexistantes. Ces fluctuations hormonales seraient à l’origine des douleurs ressenties lors de la préménopause. Elles devraient donc disparaître avec la stabilisation des hormones.
Si les douleurs perdurent ou entraînent une incapacité totale ou partielle durant plusieurs jours, nous recommandons d’en parler à votre médecin ou gynécologue afin d’écarter tout autre diagnostic (endométriose, kystes ovariens, etc.)
Comment soulager les douleurs ovariennes ?
En règle générale, les douleurs ovariennes ne durent pas plus d’une journée ou deux. Lorsqu’elles sont superficielles et supportables, vous pouvez les soulager naturellement. Pour cela, voici quelques conseils à appliquer dès maintenant :
- Faire de l’exercice : quand on a mal au ventre, faire du sport est bien la dernière chose que l’on ait envie de faire. Pourtant, avoir une activité physique aide à étirer et détendre les muscles. En libérant des endorphines, les sports cardio vont également diminuer les douleurs.
- Utiliser une bouillotte ou un coussin chauffant : appliquée sur le bas ventre, la bouillotte va relaxer les muscles utérins et vous détendre. Si c’est agréable et efficace, veillez tout de même à ne pas vous brûler !
- Manger sain : certains aliments contenant du « mauvais gras » favorisent les ballonnements et provoquent des crampes abdominales. Évitez-les dans la mesure du possible. À la place, privilégiez des repas riches en fibres et en oméga-3 tout en rééquilibrant votre alimentation.
- Opter pour des compléments alimentaires : fabriqués à base d’igname, de graines de soja ou de lin, les compléments alimentaires contiennent des molécules semblables aux hormones féminines. Ces phyto-œstrogènes contribuent naturellement à la diminution des symptômes de la préménopause et de la ménopause.
Spécialistes du confort féminin, les laboratoires Monin-Chanteaud vous proposent de découvrir sa gamme de compléments alimentaires dans votre pharmacie la plus proche ou en ligne, sur les sites de ses partenaires.