Survenant en moyenne à l’âge de 50 ans, la ménopause est une période particulièrement bouleversante dans la vie d’une femme. Marquée par la chute des hormones féminines et l’arrêt total du cycle reproductif, elle peut avoir des répercussions psychologiques et physiques plus ou moins importantes selon les personnes. Ce phénomène naturel est précédé d’une étape transitoire au cours de laquelle le déséquilibre hormonal engendre également quelques désagréments, à commencer par la perturbation du cycle menstruel. C’est ce qu’on appelle la préménopause (ou périménopause). Mais quand survient-elle ? À quel âge peut-on se considérer préménopausée ? Et combien de temps cela dure-t-il ? Les laboratoires Monin-Chanteaud vous répondent.
À quel âge arrivent les premiers symptômes ?
Avant toute chose, rappelons qu’une femme est dite “ménopausée” lorsqu’elle n’est plus indisposée depuis 12 mois consécutifs. Cette interruption du cycle menstruel résulte d’une disparition progressive des follicules ovariens, ainsi que d’une diminution des taux d’œstrogènes et de progestérone.
De manière générale, la périménopause se manifeste entre 2 et 5 ans avant la ménopause, soit vers l’âge de 45 ans. Cependant, le corps de chaque femme fonctionne différemment et il n’est pas rare de voir les premiers symptômes apparaître quelques années avant. Certains facteurs comme l’hérédité, le tabac, la chirurgie, la maladie ou les traitements médicamenteux peuvent accélérer ou retarder l’arrivée de la préménopause.
Le diagnostic repose sur un examen physique, ainsi qu’un interrogatoire mettant en lumière certains symptômes comme :
- des règles irrégulières, abondantes et/ou des cycles courts,
- une prise de poids,
- une perte de mémoire,
- des douleurs articulaires,
- des fluctuations de l’humeur (tristesse, irritabilité, déprime…),
- des troubles du sommeil,
- des douleurs mammaires et/ou gonflements,
- des ballonnements,
- des malaises et/ou vertiges,
- une sécheresse vaginale,
- etc.
À savoir que la pilule contraceptive peut masquer certains signes avant-coureurs de la ménopause. Il est donc important de contrôler auprès de son médecin traitant ou de son gynécologue l’intérêt de poursuivre son traitement contraceptif.
Ménopause précoce
Avant l’âge de 40 ans peut survenir une ménopause précoce se caractérisant par une insuffisance ovarienne primitive (IOP). Elle représente environ 1 % des femmes européennes et 0,1 % des femmes de moins de 30 ans.
Des chercheurs anglo-saxons différencient la ménopause prématurée, avant l’âge de 40 ans, de la ménopause précoce, entre 40 et 45 ans. Toujours est-il que pour les femmes de moins de 40 ans, le symptôme le plus caractéristique serait une aménorrhée primaire ou secondaire.
Plusieurs causes sont mises en évidence, dont la plupart sont dites iatrogènes. Elles trouvent leur origine par un acte chirurgical, des radiothérapies ou des médicaments. Certaines maladies auto-immunes comme la maladie de Basedow, la maladie d’Addison, la thyroïdite d’Hashimoto, le diabète de type 1 ou encore la polyarthrite rhumatoïde provoqueraient, quant à elles, 20 % des ménopauses précoces. Enfin, des causes géniques, chromosomiques et infectieuses virales (varicelle, rubéole, CMV, oreillons) sont également évoquées. Seulement, les causes idiopathiques (inconnues) constituent encore la majorité des cas.
Certains symptômes peuvent alerter sur la probabilité d’IOP :
- une baisse de la densité osseuse,
- des troubles du cycle menstruel,
- une sécheresse vaginale,
- une infécondité,
- une infertilité.
Dans ce cas, le diagnostic s’établit en fonction des antécédents médicaux et familiaux, ainsi que par un bilan hormonal et physique.
Hygiène de vie et pré-ménopause
Les douleurs, les sautes d’humeur, la prise de poids : aucune femme n’a envie d’être perturbée dans son quotidien. Avoir une bonne hygiène de vie est alors inévitable pour limiter au maximum les symptômes de la préménopause.
Pour cela, voici 4 habitudes à adopter avant et pendant la préménopause. Elles vous aideront à mieux vivre les dérèglements hormonaux et à envisager sereinement l’arrivée de la ménopause.
- Consommer des aliments riches en oméga-3 : pour éviter la prise de poids et limiter les risques de maladies cardiovasculaires, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fibres et en oméga-3 (hareng, saumon, sardines…). Aussi, diminuez les graisses, le sucre et l’alcool qui sont des facteurs de risque.
- Pratiquer une activité sportive régulière : le sport offre de nombreux avantages et d’autant plus en période de déséquilibre hormonal comme la préménopause et la ménopause. Il aide à renforcer les muscles en profondeur, limite les douleurs articulaires, diminue le stress et favorise le sommeil. Pour être efficace, il est bon d’alterner les activités de renforcement musculaire, d’étirement et d’endurance.
- Arrêter de fumer : la qualité des œstrogènes diminue avec la consommation de tabac, ce qui provoque l’arrivée précoce de la ménopause, en moyenne deux ans plus tôt. De plus, c’est aussi un facteur de maladies cardiovasculaires et d’autres pathologies toutes aussi graves. La préménopause est l’occasion parfaite pour arrêter la cigarette !
- Faire des cures de compléments alimentaires : à base de graines de lin, de soja ou d’igname, les compléments alimentaires naturels contiennent des phyto-œstrogènes favorisant le confort féminin.
L’expertise des Laboratoires Monin-Chanteaud permet d’identifier au mieux les besoins des femmes au profit de leur bien-être. Les médecins et professionnels de santé sont, depuis toujours, des acteurs fidèles dans la diffusion de nos compléments alimentaires. Vous retrouverez la gamme “Confort féminin” dans votre pharmacie la plus proche et sur les sites de nos partenaires.