Savez-vous que près de 50 % des grossesses après l’âge de 40 ans ne sont ni désirées, ni planifiées ? Pour toutes ces femmes, l’Intervention Volontaire de Grossesse (IVG) est parfois envisagée. Alors oui, une contraception tenant compte des modifications physiologiques et variations hormonales est conseillée pour éviter toute prise de décision inconfortable. Il est alors important d’évaluer les facteurs de risque individuels et d’adapter le choix du contraceptif en fonction. Pour vous éclairer, tour d’horizon du sujet “ménopause et contraception” avec les laboratoires Monin Chanteaud.
La contraception à l’approche de la ménopause
La ménopause est un phénomène naturel intervenant chez les femmes de 45 à 55 ans. Elle est marquée par l’arrêt définitif des menstruations durant au minimum une année. Néanmoins, les changements hormonaux se manifestent déjà quelques années auparavant.
Lors de la préménopause, les ovaires réduisent progressivement la production des hormones sexuelles féminines (œstrogènes et progestérone) jusqu’à cesser complètement leur sécrétion. Dès lors, la femme n’est plus en mesure de procréer.
Règles irrégulières, règles abondantes, bouffées de chaleur, irritabilité, troubles du sommeil ou encore douleurs mammaires ne sont que quelques-uns des nombreux symptômes pouvant perturber le quotidien des femmes durant cette période de fluctuation hormonale et physiologique. Celle-ci dure, en moyenne, cinq à six années pendant lesquelles la fertilité diminue de façon drastique. Pour information, seules 10 % des femmes de plus de 45 ans tomberaient enceintes après une année de rapports sexuels réguliers. En cas de grossesse, le risque de complication et de fausse-couche est également plus élevé. Il ne faut donc pas sous-estimer la contraception pour se protéger d’une grossesse non désirée, mais également pour soulager sa qualité de vie et lutter contre les différents symptômes.
Quelle contraception choisir ?
Il est important de choisir sa contraception avec soin dans les années précédant la ménopause. Elle doit être efficace, adaptée à votre état de santé et, si possible, avoir peu d’effets secondaires et/ou de contre-indications. En effet, la périménopause peut correspondre à la période où l’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète ou encore le cancer du sein sont fréquents. C’est pour cette raison qu’il faut être doublement vigilante quant au choix de sa méthode contraceptive à la préménopause.
Une consultation médicale permettra d’évaluer les éventuels antécédents personnels et familiaux sur le plan cardiovasculaire, oncologique et thrombotique. Les migraines, le tabagisme, le surpoids, le diabète et l’hypertension artérielle sont autant de signes auxquels le médecin doit porter attention. Aussi, l’ostéoporose, une maladie des os caractérisée par une détérioration du tissu osseux, peut influencer le choix du contraceptif, tout comme des saignements utérins anormaux, des douleurs pelviennes, une endométriose, un polype, une adénomyose ou encore des léiomyomes. Le médecin doit donc prendre en compte l’ensemble des pathologies de sa patiente, mais également ses symptômes, son mode de vie, sa sexualité, ses craintes et, bien sûr, ses traitements médicamenteux.
Du côté des contraceptions, il existe évidemment des méthodes naturelles comme la mesure de la température ou l’étude de la glaire cervicale, mais celles-ci ne sont pas assez fiables face à l’irrégularité des cycles et des symptômes durant la périménopause. L’utilisation du préservatif peut être un bon moyen de contraception, puisqu’il prévient des maladies sexuellement transmissibles (MST) et de la grossesse, mais il peut ne pas convenir en présence de troubles érectiles, présents chez 30 % des hommes après 45 ans. Quant au préservatif féminin et au diaphragme associé à un spermicide, ils sont une alternative encore peu utilisée ou même acceptée.
Les contraceptions hormonales sont plus souvent prescrites durant la préménopause. Par exemple, la contraception hormonale combinée (CHC) offre une contraception efficace, mais permet aussi de réguler les cycles, de diminuer les saignements, de lutter contre l’ostéoporose, d’améliorer le syndrome prémenstruel et de soulager les symptômes vasomoteurs. Néanmoins, ce mode de contraception ne convient pas à toutes les patientes. Il est contre-indiqué en présence d’une comorbidité puisqu’elle peut être facteur de risques thromboemboliques.
D’autres moyens contraceptifs peuvent remplacer la CHC :
- la contraception progestative, sous forme de pilule, d’injection intramusculaire, de dispositif intra-utérin (DIU) ou d’implant sous-cutané,
- le stérilet en cuivre,
- la contraception d’urgence qui doit être prise au plus vite après un rapport sexuel non protégé.
Quoi qu’il en soit, le passage devant un professionnel de santé est vivement recommandé avant tout changement de contraception !
Quand arrêter la contraception ?
Les experts ne s’accordent pas toujours pour répondre à cette question, mais voici ce que la plupart d’entre eux recommandent :
- après 50 ans : arrêt de la contraception après un an d’aménorrhée,
- avant 50 ans : arrêt de la contraception après deux ans d’aménorrhée
Toutefois, seul un médecin est en mesure de vérifier si vous devez poursuivre, ou non, la contraception. Pensez à consulter régulièrement !
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