En France, on dénombre plus de 10 millions de femmes ménopausées. Chacune d’entre elles vit un véritable bouleversement hormonal se traduisant par de nombreux symptômes physiques et psychologiques. Survenant lors de l’arrêt total du cycle productif, la ménopause se confirme par une absence de règles durant 12 mois consécutifs. Elle est souvent précédée d’une période de transition, la préménopause, où les hormones féminines sont ralenties par l’activité ovarienne. Toutefois, l’âge auquel les premiers signes apparaissent reste difficile à déterminer. Mais heureusement, les laboratoires Monin-Chanteaud vous éclairent à ce sujet !
L’âge moyen de la ménopause
Vous êtes proche de la cinquantaine et souffrez de douleurs mammaires ou encore de bouffées de chaleur ? Vous n’êtes plus réglée depuis plusieurs mois ? Dans ce cas, il est fort probable que vous soyez sur le point d’être ménopausée. En réalité, il s’agit d’une interruption de la sécrétion des hormones sexuelles (les œstrogènes et la progestérone), ainsi que d’un épuisement du stock d’ovocytes. Un processus naturel qui survient généralement vers l’âge de 50 ans, mais peut apparaître plus tôt ou plus tard selon les antécédents familiaux, le métabolisme ou encore l’hygiène de vie (consommation de tabac, dénutrition, etc.). En revanche, le nombre de grossesses, l’âge de la puberté, la prise de contraception ou les interventions médicales assistées (FIV, induction de l’ovulation…) n’ont aucun impact.
La préménopause, quant à elle, se manifeste entre 2 et 5 ans avant la ménopause. Chaque femme vit cette période de façon totalement différente. Certaines d’entre elles vont évoquer des sueurs nocturnes, des insomnies, des sautes d’humeur ou encore des vertiges. D’autres, à l’inverse, n’auront aucun symptôme, si ce n’est des règles irrégulières.
La ménopause précoce
Peu connue, la ménopause précoce ou insuffisance ovarienne prématurée (IOP) touche 1 à 2 % des femmes avant 40 ans. La perturbation des cycles menstruels est l’un des premiers signes d’insuffisance ovarienne. La carence en œstrogènes provoque également d’autres symptômes tels que :
- des insomnies,
- une sécheresse vaginale,
- des troubles vasomoteurs (hypersudation, suées nocturnes, bouffées de chaleur, palpitations…),
- des troubles urinaires (impériosité, brûlures mictionnelles…),
- des troubles de la sexualité et une baisse de libido,
- une prise ou une perte de poids,
- des difficultés de concentration,
- une perte de mémoire,
- des troubles de l’humeur.
Pour que le diagnostic soit posé, il faudrait constater une aménorrhée secondaire de plus de 3 mois (absence de règles) ou une oligoménorrhée (variation en fréquence et en intensité des menstruations). Toutefois, il est nécessaire de réaliser un test de grossesse pour écarter l’hypothèse d’une fécondation, ainsi qu’un bilan hormonal (taux de FSH, de prolactine et d’œstradiol) pour confirmer la suspicion d’IOP.
Dans la grande majorité des cas, l’origine de la ménopause précoce est difficilement décelable. Toutefois, certains facteurs favorisant son apparition sont systématiquement recherchés :
- des antécédents familiaux,
- une maladie auto-immune (hypoparathyroïdie, hypothyroïdie, diabète de type 1, maladie cœliaque, polyarthrite rhumatoïde, maladie d’Addison ou de Basedow),
- des antécédents de radiothérapie, chimiothérapie et chirurgie ovarienne,
- une pré-mutation du gène FMR1.
L’IOP ou ménopause précoce a pour conséquence, chez les femmes en âge de procréer, l’infertilité. Elle favorise également les maladies cardiovasculaires et les fragilités osseuses liées à l’ostéoporose
Reconnaître les premiers signes de la ménopause
S’ils sont généralement désagréables ou gênants, les symptômes de la ménopause ne sont pas douloureux pour autant. Certaines femmes ne vont d’ailleurs même pas les remarquer ! Voici une liste des signes possibles de la manifestation de la ménopause :
- une absence ou une irrégularité des menstruations,
- des sueurs nocturnes,
- des bouffées de chaleur (environ 8 femmes sur 10),
- des gonflements et douleurs mammaires,
- de la fatigue,
- des maux de tête,
- des troubles du sommeil,
- des troubles de l’humeur (agressivité, état dépressif, anxiété, stress…),
- une sécheresse vaginale,
- une baisse de libido,
- une prise de poids,
- des cheveux et des ongles plus cassants,
- un assèchement de la peau.
Différents traitements aident à mieux vivre la ménopause et diminuer ses symptômes. La meilleure chose à faire est d’en parler à votre médecin. Si vous n’êtes pas trop incommodée, vous pouvez vous orienter vers des solutions plus naturelles comme l’homéopathie, l’acupuncture ou la phytothérapie. Monin-Chanteaud, laboratoires spécialisés dans le confort féminin, dispose d’une gamme de compléments alimentaires à base de plantes pour le cycle menstruel et la ménopause. Découvrez-les sur le site ou dans votre pharmacie la plus proche.