C’est d’abord un petit coup d’éclat, puis petit à petit, un enchaînement de phases de colère, d’agacement et d’intolérance. L’irritabilité, franche ou contenue, touche de nombreuses femmes durant la ménopause. Parfois, elle apparaît même pendant la pré-ménopause, bien avant d’autres symptômes plus visibles. Cette manifestation précoce de nervosité et de sautes d’humeur déconcerte la femme et son entourage qui peinent à comprendre ce changement de comportement soudain. Alors, l’irritabilité est-elle la conséquence d’une peur de vieillir ? De perdre sa féminité ? Ou est-ce tout simplement une réaction physiologique ? Les laboratoires Monin-Chanteaud en font l’analyse et vous livrent toutes leurs astuces pour mieux gérer cette hypersensibilité.
Les causes de l’irritabilité
En temps normal, les femmes subissent déjà une panoplie de symptômes à l’arrivée des règles. À chaque cycle, elles doivent composer avec les douleurs abdominales, les gonflements, l’irritabilité, les crises de larmes, les angoisses et bien d’autres désagréments. Conséquence directe d’un véritable chamboulement hormonal, ce syndrome pré-menstruel se reproduit mois après mois.
À l’approche de la cinquantaine, la pré-ménopause et la ménopause se traduisent par une diminution, puis un arrêt total de la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone. La chute de ces hormones féminines, responsables de la régulation du cycle menstruel, entraîne à son tour de nouvelles montagnes russes émotionnelles. En voici la raison.
Lorsqu’elle est stable, la progestérone possède des bienfaits anxiolytiques et apaisants. Les œstrogènes ont, quant à eux, plutôt un effet antidépresseur. Alors, quand ces hormones viennent à manquer, imaginez le désordre ! Résister au stress devient plus difficile, puis les périodes d’excitation et d’énervement succèdent aux phases de lassitude et de déprime. À ces “petits” soucis s’ajoutent les bouffées de chaleur, le manque de sommeil, l’incompréhension des proches, les conflits, les changements physiques… Voilà le combo parfait pour laisser la moutarde vous monter au nez !
L’irritabilité et l’humeur changeante sont parmi les signes les plus évoqués par les femmes pré-ménopausées et ménopausées. Il ne faut donc pas les négliger puisqu’ils sont également des facteurs de dépression et de baisse d’estime de soi.
La sensation d’hypersensibilité
Vous l’avez compris, la privation d’hormones féminines serait responsable des troubles de l’humeur, de même que l’accumulation des symptômes et de leurs conséquences sur la vie quotidienne. Pour être précis, cette transformation hormonale déséquilibre les taux de neurotransmetteurs présents dans le cerveau. Résultat : ce dernier va “quelque peu” perturber le système limbique, aussi appelé “cerveau émotionnel” jusqu’à ce qu’il s’adapte au nouveau fonctionnement de l’organisme. On retrouve cette impression d’hypersensibilité lors de la puberté ou de la grossesse où d’importants changements hormonaux sont constatés.
Dans un cadre professionnel, un “excès d’émotivité” peut s’avérer gênant ou handicapant, mais il permet également d’évacuer les tensions et de se sentir plus sereine ensuite. Alors, rassurez-vous, ce n’est pas si grave d’être sur les nerfs, de laisser échapper quelques larmes ou encore de s’emporter pour un rien, tant que vous vous autorisez à vivre ces émotions et que vous prenez les choses en main pour mieux les gérer. Que ce soit pour vous ou pour vos proches !
Comment gérer cette hypersensibilité pendant la ménopause ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de rééquilibrer ses émotions en réalisant un travail de fond. Bien sûr, l’exercice n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Il vous faudra un peu de patience et (beaucoup) de bonne volonté.
Adopter une meilleure hygiène de vie
Être bien dans son corps et son esprit est indispensable pour éviter les changements d’humeur à tout bout de champ ! Si vous vous sentez épuisée et mal dans vos baskets, vous risquez de vous agacer à la moindre occasion. Pensez donc à rééquilibrer votre alimentation, à manger à heures régulières et à dormir suffisamment pour avoir de l’énergie toute la journée ! Et si vous ajoutez une activité physique plusieurs fois par semaine, alors BRAVO ! Pendant l’effort, la production d’adrénaline diminue le stress et aide à reprendre le contrôle de ses nerfs. Ça vaut le coup de s’y mettre, non ?
Faire une activité pour soi
Peinture, activité manuelle, marche, yoga… Quel que soit le hobby que vous choisissez, prenez le temps d’y consacrer quelques heures par semaine. Vous concentrer sur un passe-temps créatif, sur vos mouvements ou votre respiration vous permettra de relâcher la pression et de vivre pleinement le moment présent. Vous en ressortirez plus apaisée pour affronter les petits tracas du quotidien.
Garder contact
Si vous êtes fatiguée, agacée et excédée par tout ce qui vous entoure, vous pourriez vous laisser tenter par l’isolement social. Pourtant, il est important de maintenir un lien extérieur avec sa famille, ses amis ou encore ses collègues, même si vous gardez votre petit jardin secret ! Si le mal-être devient plus profond, n’hésitez pas à consulter votre médecin pour une meilleure prise en charge.
Faire une cure de magnésium
Le magnésium est l’un des minéraux les plus importants pour l’organisme. Il s’agit d’un anti-stress naturel très efficace pour préserver l’équilibre musculaire et nerveux. Présent dans l’alimentation (le chocolat, les légumes verts, les légumes secs, le riz complet, les fruits oléagineux…), vous pouvez le consommer en complément alimentaire tout en prenant soin de ne pas dépasser les 350 mg par jour. Pendant la ménopause, le magnésium favorise le bon fonctionnement des os, des muscles et des nerfs.
La vie d’une femme étant souvent marquée par de multiples bouleversements hormonaux, les laboratoires Monin-Chanteaud ont souhaité proposer des formules naturelles pour pallier l’inconfort physique et psychologique auquel elles doivent faire face.