Jusqu’à la ménopause, les femmes bénéficient des bienfaits sur la santé cardiovasculaire de certaines hormones féminines. En effet, les œstrogènes empêchent le mauvais cholestérol (LDL) de s’accumuler dans les vaisseaux sanguins, tandis qu’ils favorisent le bon cholestérol (HDL) dont le rôle principal est de nettoyer les artères. Vers la cinquantaine, marquées par la fin des menstruations et les changements hormonaux significatifs, les femmes ménopausées voient leur production d’œstrogènes et de progestérone chuter. Résultat : le risque de maladies cardiovasculaires augmente. Par ailleurs, la diminution des hormones féminines a parfois des répercussions sur l’équilibre glycémique et peut, par conséquent, entraîner du diabète. Alors, pour savoir comment garder un cœur sain et prévenir le diabète pendant la ménopause, consultez cet article des laboratoires Monin Chanteaud.
Les risques de maladies cardiaques pendant la ménopause
“Les hommes sont plus sujets aux maladies cardiovasculaires que les femmes”. Certes, c’est vrai. Mais à l’arrivée de la ménopause, hommes et femmes se trouvent sur le même pied d’égalité.
Tant qu’une femme est en âge de procréer, les hormones féminines protègent son système cardiovasculaire. Ces dernières agissent comme un bouclier et régulent la structure métabolique, avantage dont ne dispose pas le sexe masculin.
Mais à la ménopause, un profond bouleversement hormonal se produit. Le taux d’œstrogènes chute considérablement, ce qui modifie ainsi le métabolisme. Chez certaines femmes, on constate alors une prise de poids, mais également une augmentation de la pression artérielle. D’autres facteurs tels que le diabète, l’hypercholestérolémie, le stress, le manque d’activité physique, le tabagisme et les prédispositions génétiques ont également un impact majeur sur l’apparition de maladies cardiovasculaires après 50 ans. Cela se traduit par des problèmes de santé graves tels que des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des angines de poitrine, de l’insuffisance cardiaque et/ou d’autres pathologies potentiellement mortelles, à la fois aiguës et chroniques. En France, les maladies cardiovasculaires et cardio-neurovasculaires sont actuellement la principale cause de décès chez les femmes de plus de 50 ans.
Les risques de diabète pendant la ménopause
Outre les maladies cardiaques, la ménopause est également associée à un risque accru de développer un diabète de type 2 (diabète non insulino-dépendant).
En effet, les changements hormonaux peuvent affecter la façon dont le corps régule la glycémie, ce qui peut entraîner une plus grande résistance à l’insuline, ainsi qu’une augmentation de la glycémie. Ces variations glycémiques sont toutefois difficiles à prévoir et peuvent fluctuer d’une personne à l’autre.
Certaines femmes, déjà diagnostiquées diabétiques avant la ménopause, souffrent d’hyperglycémie (taux de sucre dans le sang anormalement élevé) à cette période, surtout lorsque les règles sont irrégulières. Le diabète redevient plus équilibré lorsque la ménopause s’est réellement installée et qu’il n’existe plus de fluctuations hormonales.
En attendant, le diabète de type 2 peut entraîner de nombreux problèmes de santé tels que des complications cardiovasculaires, des problèmes rénaux, des problèmes de vision ou encore des lésions nerveuses. Il est donc essentiel de surveiller régulièrement son taux de glycémie à la ménopause et d’adopter des mesures préventives pour réduire les risques de diabète.
Les moyens de prévenir les maladies cardiaques et le diabète pendant la ménopause
Pour prévenir et se protéger des risques de maladies cardiaques et de diabète pendant la ménopause, voici quelques bonnes habitudes à adopter :
- Maintenir un mode de vie sain : adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, grains entiers, protéines maigres et en graisses saines peut aider à maintenir un poids de forme et à contrôler sa glycémie. Il est également essentiel de limiter la consommation de sel, de sucre et d’aliments transformés pour éviter l’augmentation du cholestérol et de la pression artérielle. En parallèle, pratiquer une activité physique régulière, comme la marche, la natation ou le vélo peut renforcer le système cardiovasculaire.
- Faire des contrôles médicaux : il est important de vérifier régulièrement sa pression artérielle, son taux de cholestérol, ainsi que sa glycémie. Si les indicateurs sont élevés, la consultation d’un professionnel de santé est primordiale pour les réguler grâce à une modification de l’alimentation et/ou, dans certains cas, la prise de médicaments.
- Éviter l’alcool et le tabac : le tabagisme est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiaques et le diabète. De plus, la consommation excessive d’alcool contribue à augmenter la pression artérielle et peut engendrer des complications.
- Apprendre à gérer son stress : le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la santé cardiovasculaire et la glycémie. Il existe de nombreuses méthodes pour mieux gérer son stress. Cela peut être de la méditation, du yoga, de la respiration profonde ou encore la pratique d’activités relaxantes.
- Faire une cure de compléments alimentaires : afin de réduire le taux de mauvais cholestérol, un régime alimentaire peut être nécessaire, mais est parfois insuffisant. La prise de compléments alimentaires contribue à maintenir un taux normal de cholestérol. Parlez-en à votre médecin !