Quelles sont ses conséquences sur le corps et comment mieux vivre la ménopause artificielle ?
C’est quoi une ménopause artificielle ?
Chaque femme traverse au cours de sa vie des périodes bouleversantes. Durant l’adolescence, elle connaît ses premières règles, signe de sa fécondité. Un peu plus tard, la grossesse lui offre un nouveau rôle : celui de maman. Puis, vers la cinquantaine, la ménopause survient. De fait, elle entraîne un arrêt des cycles menstruels, ainsi que du fonctionnement des ovaires. Ce scénario arrive lorsque tout se déroule sans accroc, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
En effet, une femme peut rencontrer des difficultés à avoir un enfant ou être ménopausée de façon précoce, avant l’âge de 40 ans. Par ailleurs, un traitement médicamenteux, une maladie ou une intervention chirurgicale peut provoquer l’arrêt de l’ovulation, et ce, à tout âge. Dans ce cas, il s’agit d’une ménopause artificielle qui peut être temporaire ou définitive.
Quelles raisons médicales peuvent déclencher une ménopause artificielle ?
De multiples raisons peuvent être à l’origine d’une ménopause artificielle :
- Un traitement médicamenteux ou par radiation : les traitements contre l’endométriose, la chimiothérapie ou la radiothérapie, essentielles pour soigner certains cancers, ont parfois de lourdes conséquences sur l’ovulation. Lorsque le traitement est terminé, les cycles reprennent généralement leur activité après quelques mois. Néanmoins, il est important de préciser que ce retour à la normale peut prendre quelques années, voire ne jamais arriver dans certaines situations.
- Une intervention chirurgicale : en présence de kystes ovariens ou d’un cancer des ovaires, une ovariectomie est parfois nécessaire. L’ablation des deux ovaires signe la fin des sécrétions hormonales et de l’ovulation. La ménopause est donc définitive. Contrairement à l’ovariectomie, l’hystérectomie totale (l’ablation du corps et du col de l’utérus) ne provoque pas de ménopause artificielle. Bien que les menstruations soient terminées, les ovaires sont préservés, ainsi que les cycles et les sécrétions hormonales.
- Une maladie auto-immune : la maladie de Crohn ou encore le lupus peuvent engendrer une ménopause précoce ou artificielle.
- Un dysfonctionnement endocrinien : le système endocrinien est essentiel puisqu’il participe à la reproduction et au développement de l’embryon. Il est aussi chargé de la sécrétion des œstrogènes, des hormones féminines indispensables à l’ovulation. Des troubles endocriniens, comme l’hypothyroïdie, peuvent alors provoquer une ménopause artificielle totale ou partielle.
En cas d’endométriose dont les traitements ne suffisent plus à apaiser les douleurs, provoquer volontairement l’arrêt de l’activité ovarienne peut s’avérer nécessaire. Dans ce cas, une injection d’analogues à la LHRH (Hormone de Libération de la Lutéinostimuline commandant l’hypophyse) est prescrite chaque mois ou chaque trimestre : les ovaires ne reçoivent alors plus aucun signal de l’hypophyse et se mettent complètement au repos jusqu’à l’arrêt des injections.
Quels sont les symptômes d’une ménopause artificielle ?
Que ce soit une ménopause naturelle ou artificielle, les symptômes se ressemblent, mais varient selon les femmes. Néanmoins, il convient de préciser que la chute brutale des hormones féminines en cas de ménopause artificielle induit souvent une plus forte réaction de leur part. Alors, voici la liste non-exhaustive des symptômes de ménopause artificielle :
- absence de règles,
- sueurs nocturnes,
- bouffées de chaleur,
- sécheresse vaginale,
- troubles du sommeil,
- insomnies,
- fatigue intense,
- troubles de l’humeur,
- douleurs articulaires,
- douleurs mammaires,
- douleurs musculaires,
- prise de poids,
- perte de libido,
- maux de tête,
- nausées,
- etc.
En raison du risque plus élevé de déminéralisation, la ménopause peut entraîner une fragilisation des os sur le long terme. C’est ce qu’on appelle l’ostéoporose. Par ailleurs, les risques de maladies cardiovasculaires (maladie coronarienne, athérosclérose, accident vasculaire cérébral, infarctus ou encore hypertension artérielle) augmentent également après la ménopause.
La ménopause artificielle pouvant être la conséquence directe d’une opération, d’un traitement médicamenteux ou d’une maladie auto-immune, l’administration d’un traitement hormonal substitutif (THS) est souvent inenvisageable. Il faut donc soulager les troubles et les symptômes en se tournant vers des méthodes naturelles.
Comment soulager les symptômes en cas de ménopause artificielle ?
Si vous devez faire face à la ménopause artificielle, vous pouvez dès à présent mettre en place de nouvelles habitudes pour mieux vivre cette période de dérèglement hormonal :
- Avoir une bonne hygiène de vie : ménopausée ou pas, avoir une alimentation saine et un mode de vie équilibré est indispensable pour être en bonne santé. Par ailleurs, bien dormir, bien manger et avoir une activité physique régulière permettent de réguler les symptômes de la ménopause, ainsi que de prévenir l’ostéoporose.
- Avoir recours à l’homéopathie : des formules homéopathiques sont proposées pour lutter contre les symptômes de la ménopause. Si vous êtes intéressée par cette méthode thérapeutique, pensez à vous rapprocher d’un professionnel de santé spécialisé.
- Tester l’acupuncture : en médecine traditionnelle chinoise, on considère que les reins et le foie sont à l’origine des troubles hormonaux. Il peut être intéressant d’expérimenter cette approche énergétique et holistique pour diminuer les symptômes de la ménopause.
- Faire une cure de compléments alimentaires : composés de magnésium et de vitamines B6, les compléments alimentaires favorisent la régulation de l’activité hormonale, réduisent la perte de densité minérale osseuse et soulagent les troubles liés à la ménopause.
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