Toutes les années passées avec une cholestérolémie supérieure à la normale contribue à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires en vieillissant. Pour adopter les bons comportements face au cholestérol, les laboratoires Monin Chanteaud vous informent.
Pourquoi faut-il surveiller son cholestérol en vieillissant ?
De nos jours, les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité en France. Comme indiqué en introduction, les personnes les plus susceptibles d’en être atteintes présentent d’autres facteurs de risques dont l’hypercholestérolémie fait partie. En effet, un taux excessif de cholestérol dans le sang, supérieur à 2,4 g/L à jeun, entraîne une rigidification des parois sanguines et rétrécit, au fil des années, le diamètre des artères.
Seulement, l’hypercholestérolémie est une pathologie assez sournoise puisque ses symptômes sont ceux de ses complications :
- douleurs dans la poitrine,
- sensation d’oppression,
- douleurs dans les mollets,
- vertiges,
- nausées,
- essoufflement,
- palpitations,
- perte de force au niveau des bras, des jambes, du visage,
- difficultés d’élocution,
- sensation de froid aux extrémités,
- trouble de la vue,
- etc.
Il peut donc être difficile de prendre conscience de cette pathologie sans effectuer un bilan lipidique régulier. Le dosage du cholestérol consiste simplement à effectuer une prise de sang à jeun (environ 12 h sans boisson, ni nourriture), ce qui suffit au dépistage de l’hypercholestérolémie.
Pour une personne sans facteurs de risques, voici les taux de référence :
- Cholestérolémie totale : entre 1,5 g/L et 2,4 g/L à jeun.
- HDL-c (bon cholestérol) : entre 0,35 g/L et 0,6 g/L à jeun.
- LDL-c (mauvais cholestérol) : entre 0,9 g/L et 1,6 g/L à jeun.
Dans le cadre de la prévention contre le cholestérol, il est donc recommandé de réaliser son premier bilan lipidique avant l’âge de 30 ans afin de dépister l’hypercholestérolémie familiale. Ensuite, un contrôle peut être effectué tous les 5 ans jusqu’à l’âge de 50 ans, puis tous les 3 ans au-delà, le vieillissement étant facteur de risque puisque les artères se durcissent naturellement. Lorsque le patient est diabétique, le dosage du cholestérol doit avoir lieu, au minimum, tous les deux ans.
Le cholestérol en fonction de l’âge
Le taux de cholestérol normal varie selon l’âge, mais aussi en fonction du sexe, du poids, des antécédents familiaux et de certaines pathologies telles que le diabète ou l’hypertension. En vieillissant, le corps produit plus de cholestérol, c’est pourquoi il est recommandé de faire des analyses de sang régulières.
Le cholestérol chez les enfants
Chez les enfants, on évoque davantage l’hypercholestérolémie familiale. Il s’agit d’une maladie héréditaire se manifestant par un taux de cholestérol très élevé dès l’enfance, voire dès les premières semaines de vie. Elle concerne aujourd’hui un enfant sur 250 environ.
Comme pour l’adulte, il est impossible de compter sur les symptômes pour remarquer ce trouble lipidique. Le plus souvent, l’enfant est dépisté car l’un des parents a des problèmes cardiaques ou souffre lui-même d’une hypercholestérolémie héréditaire. Le dosage s’effectue, de la même manière, par une prise de sang. Si le taux de cholestérol total est supérieur à 2,3 g/L à jeun, alors l’hypercholestérolémie peut être diagnostiquée. Néanmoins, la présence d’une autre maladie telle qu’un dysfonctionnement de la glande thyroïde devra être écartée. Il convient également de contrôler l’alimentation du patient.
Une fois le diagnostic posé, il est important qu’une prise en charge de l’enfant par un spécialiste soit effectuée afin de bénéficier d’un traitement adapté. Par ailleurs, une vigilance toute particulière sera apportée sur l’alimentation du jeune patient, ainsi que sur ses activités physiques et sportives.
Le cholestérol chez les adultes
Bien que l’on puisse ne pas se sentir directement concerné par le cholestérol à l’âge adulte, cela devrait être tout l’inverse.
Même si l’on n’est pas hypertendu, diabétique, obèse ou même fumeur, surveiller son cholestérol à l’âge adulte permet d’anticiper d’éventuelles complications à 70 ans.
Certaines études constatent d’ailleurs que les personnes ayant un taux de cholestérol plus élevé que la normale entre 35 et 55 ans multiplient par deux le risque de maladie cardiovasculaire. Quant à ceux dont le cholestérol est largement supérieur à la normale depuis plusieurs années, le risque est quatre fois plus élevé.
En l’absence de facteurs de risques, le taux de cholestérol total doit idéalement être inférieur à 2 g/L avant la cinquantaine. En revanche, pour un homme de 50 ans, le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) sera limité à 1,3 g/L maximum. À savoir qu’un taux élevé de cholestérol HDL-c (supérieur à 0,60 g/L) favorise l’élimination du cholestérol en excès et donc, protège des maladies cardiovasculaires.
Le cholestérol chez les séniors
Avec l’âge, l’apparition de nouvelles maladies et, par conséquent, la consommation plus importante de médicaments, complexifie la lutte contre l’hypercholestérolémie. Difficile de prescrire un traitement supplémentaire lorsque certains seniors ingurgitent quatre fois plus de médicaments que leurs cadets. Par ailleurs, changer ses habitudes alimentaires, arrêter de fumer ou perdre du poids à 60, 70 ou 80 ans peut s’avérer beaucoup plus compliqué. D’où l’importance de prévenir le cholestérol à tout âge plutôt que de devoir le guérir !
L’importance de la prévention du cholestérol à tout âge
Le cholestérol est, de nos jours, beaucoup plus facilement dépisté. Grâce aux traitements, il est même possible de réguler la cholestérolémie. Mais ne serait-il pas plus efficace de l’éviter plutôt que d’y faire face ? Assurément !
Avant toute chose, il est important de lister les potentiels facteurs de risques :
- Des personnes de votre famille souffrent-elles d’hypercholestérolémie ?
- Existe-t-il des antécédents d’accidents cardiaques ou vasculaires cérébraux chez vos proches ?
- Avez-vous une alimentation riche en graisses saturées ?
- Connaissez-vous des problèmes de surpoids ?
- Êtes-vous une personne diabétique ou prise en charge pour une hypertension artérielle ?
Si vous répondez positivement à l’une de ces questions, alors il est recommandé de consulter un médecin.
Si ce bilan personnel ne semble pas nécessiter d’attention particulière, il n’en demeure pas moins indispensable de prendre soin de votre santé dès à présent. Pour cela, veillez à manger équilibré. Évitez les aliments contenant des gras trans et saturés et variez votre alimentation. Tout est question de quantité et de qualité des produits ! Bien sûr, une activité physique régulière permet de prévenir le cholestérol. Si vous n’êtes pas sportif, faire de la marche rapide 30 à 45 minutes, trois fois par semaine, est déjà un bel effort.
Ces bonnes habitudes hygiéno-diététiques contribuent à la régulation de la cholestérolémie. Dans certains cas, elles peuvent ne pas être suffisantes. Certains ingrédients naturels agissent sur la production du cholestérol HDL par l’organisme. Les laboratoires Monin Chanteaud proposent une gamme de compléments alimentaires composés de ces ingrédients. Pour les découvrir, vous les trouverez en pharmacie ou sur les sites de leurs partenaires.
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